L'été arrive tout doucement à sa fin et l'automne pointe le bout de son nez: rappel sur la maladie de Cushing.

• En quoi consiste cette maladie ?

C’est une maladie endocrinienne (hormonale) qui a pour origine un dérèglement d’une glande à la base du cerveau (l’adénohypophyse).

• Période pour la détecter :

Principalement l'automne

• Symptômes les plus fréquents :

-Problème de mue (poils hirsutes, cheval perd difficilement son poil d’hiver au printemps),

-Fonte musculaire,

-Dépôt graisseux anormaux (augmentation graisse abdominale),

-Polyurie/polydypsie (uriner et boire beaucoup box mouillé ++),

-Problème d’immunité (sinusite, problème dentaire à répétition, abcès de pied récurrents),

-Fourbure

• Quelle tranche d’âge ?

Chevaux âgés, en général >18 ans même si ces dernières années, de plus en plus de chevaux entre 12 (très rare) et 18 ans peuvent être diagnostiqués.

• Comment le diagnostiquer ?

Une prise de sang réalisée par votre vétérinaire pour doser l’ACTH est un des moyens les plus simples + observation d’apparition de symptômes

• Un traitement existe-t-il ?

Oui, il existe un médicament (pergolide) à donner quotidiennement qui permet de réguler la production d’ACTH par l’hypophyse et donc de cortisol par les surrénales.

Entendons nous bien, cette maladie endocrinienne n’est pas due à l’automne, mais c’est le moment de l’année durant lequel on la diagnostique le plus facilement.

Pourquoi à l’automne ?

Il y a une augmentation physiologique (naturelle) du taux de cortisol fin de l’été/automne, ce qui a pour conséquence que certains chevaux qui étaient à la limite de la marge supérieur (~ 50pg/ml), finissent par la dépasser à cette période de l’année.